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Message  Admin Sam 22 Mar - 22:42

Michel NIHOUL est né à Verviers le 23 avril 1941 . Son père Jacques, né en 1906, a exercé la profession d’employé dans la fabrication de textiles ; suite à la faillite de l’entreprise, il s’est reconverti en croupier de casino, d’abord à Spa, pour terminer sa carrière au casino de Middelkerke ; il est décédé à l’âge de 71 ans. La mère de Michel NIHOUL, VILAIN Alice, née en 1909, exerçait la profession de couturière et est décédée en 1991 ; son frère aîné est décédé à l’âge de treize ans, son frère Daniel et sa soeur Jacqueline, plus jeunes, sont encore en vie.
En ce qui concerne sa scolarité, Michel NIHOUL a fait ses quatre premières années primaires à l’athénée de Verviers et les deux dernières à l’école St Michel de la même ville ; après une année d’internat en gréco-latine au collège des Franciscains de Tournai, il revient à Verviers faire ses deuxième et troisième modernes à l’Institut St Michel. A seize ans, il passe à l’Académie des Beaux Arts de Verviers et en décembre 1959, à l’âge de 18 ans, il fait son service militaire en Allemagne. Il résume sa scolarité en disant qu’il a toujours été un très bon élève, qu’il a toujours voulu être dans les premiers et perfectionniste ; il avait soif d’apprendre et ses parents lui disaient souvent de sortir davantage, de moins étudier.
Michel NIHOUL juge sa vie de famille formidable : il n’a jamais manqué de rien et a bénéficié, dit-il, d’une éducation d’un père très sévère mais profondément juste qui lui a inculqué la différence entre le bien et le mal, entre la justice et l’injustice. Il pense qu’il tient de ce père ce côté altruiste qu’il exprime parfois de manière irréfléchie ou inconsciente. Dans sa vie, il a gagné
énormément d’argent, en a dépensé énormément, a intensément vécu et aimé ; mais tous ceux qui le connaissent le diront, dit-il : il a beaucoup donné, beaucoup partagé, beaucoup travaillé et réalisé gracieusement.
De la vie de famille, le père et la mère étant décédés, seul son frère Daniel NIHOUL apporterait une contradiction : depuis sa prime jeunesse, Michel NIHOUL a toujours été une source permanente d’ennuis, pour les parents, pour la soeur et pour le frère.
En 1959, l’année de son service militaire, Michel NIHOUL fait la connaissance d’Adrienne GOHY, qu’il va épouser le 14 juillet 1962 ; ils auront trois enfants, Jean-Marc né en 1963, Michèle née en 1964 et Anne-Françoise née en 1972 ; ils se séparent en 1975.
Durant cette période de 1962 à 1975, Michel NIHOUL va exercer plusieurs métiers. Décorateur, puis représentant dans une société de peinture, il reprend à ses parents, en 1964, la gestion de l’hôtel des Etoiles à Spa et ouvre un débit de boissons, « le Truc », dans la même ville l’année suivante. Trois ans plus tard, en 1968, ces deux établissements sont mis en faillite ; Michel NIHOUL ne s’en explique pas davantage qu’en précisant que son épouse est allée en prison pour la faillite de l’hôtel et que sans la chute de l’hôtel, le « Truc » ne serait pas tombé, le numéro du registre de commerce étant le même.
Son ex-épouse, Adrienne GOHY, explique par contre que Michel NIHOUL avait connu une faillite dans le cadre de l’établissement « le Truc », et comme il était grillé, il avait fait appel à elle pour lui servir de paravent, alors que travaillant à Erembodegem et devant s’occuper de ses enfants, elle n’avait pas le temps matériel de s’occuper de la société. Elle termine sur ce plan en disant qu’elle le considère comme un escroc ayant toujours eu besoin de beaucoup d’argent à dépenser.
Après les faillites, la famille gagne Bruxelles, où Michel NIHOUL va travailler comme décorateur avec son frère Daniel ; puis en 1970 il entre comme chauffeur routier dans une société anonyme de transport qui, selon lui, avait 30 camions lors de son arrivée et 140 lors de son départ deux ans plus tard en 1972 ; il y aurait gravi les échelons pour terminer directeur et même fondé de pouvoir.
Le personnel de direction ayant été licencié lors du rachat de la société, Michel NIHOUL reprend le travail de décorateur et s’installe comme expert en bâtiment.
Durant cette période de vie commune avec Adrienne GOHY, Michel NIHOUL dit avoir toujours eu de bons contacts avec ses enfants, les emmenant au parc, au tennis, s’occupant de leur suivi scolaire et leur enseignant les valeurs de la vie.
Adrienne GOHY, par contre, affirme qu’il sortait beaucoup ; elle annotait d’une croix sur un calendrier les rares fois où il passait la soirée à la maison ; il avait déjà à l’époque des maîtresses. Le 7 novembre 1975, jour même où elle est sortie de prison pour la faillite de l’hôtel de Michel NIHOUL, elle a décidé de se séparer de lui.
Jean-Marc NIHOUL, le fils aîné de Michel NIHOUL et d’Adrienne GOHY, précise que sa mère a été incarcérée suite à une problématique financière initiée par son père. A la séparation de ses parents, les vrais contacts avec le père ont été coupés et il n’a revu celui-ci que vers l’âge de 18 ans en étant assez impressionné par son niveau de vie, ses fréquentations et ce qu’il racontait.
Quant à la plus jeune des enfants, Anne-Françoise NIHOUL, elle n’avait que trois ans lors de la séparation en 1975 ; elle déclare que sa mère n’a jamais empêché son père de venir voir ses enfants, mais elle pense ne l’avoir vu qu’à quatre reprises environ, ;
Michel NIHOUL ne se serait pas inquiété de ses trois enfants. Daniel , frère de Michel NIHOUL, confirme que sa belle soeur a quitté celui-ci parce qu’elle en avait marre de lui ; selon Daniel,
Michel NIHOUL était la seule brebis galeuse de la famille ; c’était un escroc, il roulait les gens, dit-il, il était hâbleur, prétentieux et considérait les gens de la famille comme des petits et c’était un alcoolique invétéré. L’épouse de Daniel, C. Michèle, trouvait son beau-frère Michel trop vantard et grandiloquent ; selon elle, il se vantait d’avoir de nombreuses liaisons et qu’aucune femme ne pouvait lui résister ; on avait l’impression, dit-elle, que tout lui était dû.
Séparé de son épouse Adrienne GOHY, et de ses enfants qui vivent avec leur mère à Middelkerke, Michel NIHOUL vivra, à partir de 1975, avec l’avocate Annie BOUTY . De leur liaison jusqu’en 1982, ils auront deux enfants, Jean-Michel BOUTY, né en 1979, et Gentiane BOUTY, née en 1980. Dès le début de cette liaison, Michel NIHOUL affirme avoir prévenu sa compagne qu’il entendait mettre ses conditions : il voulait garder une certaine liberté, non pas une liberté sexuelle, car il dit ne l’avoir jamais trompée, mais une liberté de continuer à sortir avec ses amis. C’est lui au contraire qui se prétendra trompé lorsqu’il s’apercevra que sa
compagne le trompe avec un de ses clients, le docteur GUFFENS ; Michel NIHOUL aurait éprouvé une souffrance énorme causée par le mensonge dans lequel sa compagne vivait, car il dit que le mensonge , un des plus grands vices de l’être humain, lui fait horreur. Lassé des trahisons subies, dit-il, Michel NIHOUL va ressentir le besoin de sortir et de rencontrer des gens qui vont
l’introduire dans un club de parties fines, où il dit avoir fait la rencontre d’hommes et de femmes d’affaire, de politiciens, avocats, magistrats, voire des épouses de ceux-ci, ainsi que de certaines personnes des deux sexes faisant partis de la noblesse.
...suite 1...


Dernière édition par Admin le Jeu 27 Mar - 15:34, édité 1 fois

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Message  Admin Jeu 27 Mar - 15:33

...suite 2 ...

Annie BOUTY voit les choses bien différemment : s’il était charmant et gentil avec ses enfants, Michel NIHOUL n’assumait pas son rôle de père vu ses absences imprévisibles ; il buvait énormément, était souvent ivre et il rentrait tard la nuit ; par rapport à l’argent, c’était un flambeur. Elle dit s’être trouvée avec ses deux bébés à l’attendre des nuits entières sans savoir où il se trouvait ni ce qu’il faisait ; il ne donnait jamais d’explication et avait donc une partie de sa vie cachée ; c’était un hâbleur et un embobineur. Quant aux enfants du couple, Jean- Michel BOUTY dit que son père ne s’est pas occupé de lui jusqu’en 1991, et Gentiane BOUTY déclare que son père ne s’est jamais occupé de son éducation, qu’il ne prenait pratiquement jamais de nouvelles d’elle-même et de son frère ; elle n’aurait gardé que de vagues souvenirs d’avoir passé quelques moments avec Michel NIHOUL ; il n’aurait jamais payé de pension alimentaire et ne serait pas intervenu dans les frais relatifs à l’éducation des deux enfants que la mère aurait assurée seule. Casper FLIER, qui les aurait fréquentés beaucoup à l’époque, confirme cet état de choses. Pour Casper FLIER, Michel NIHOUL est un personnage inconsistant, qui aime parader, se mettre en évidence et se créer une bonne image de marque ; il est difficile de lui faire confiance.
Dès le départ de leur liaison, Annie BOUTY dit avoir été sous l’emprise de Michel NIHOUL ; il aurait voulu qu’elle lui soit entièrement et totalement soumise et désirait que son acceptation de cet état de soumission soit concrétisée par un serment, ce qu’elle n’accepta pas, car cette soumission s’étendait, selon les dires mêmes de Michel NIHOUL, dans tous les domaines. Annie
BOUTY dit avoir alors tenté de rompre sa liaison avec Michel NIHOUL, et aurait alors entamé une liaison avec le docteur GUFFENS pour lequel elle avait plaidé. Selon Annie BOUTY, le docteur GUFFENS et Michel NIHOUL auraient alors imaginé une stratégie consistant à réunir cinq millions de francs belges de l’époque pour s’autoriser l’intervention de politiciens et faire
acquitter le docteur GUFFENS en appel ; mais quand Michel NIHOUL a été en possession de la somme, il l’aurait gardée pour lui.
Annie BOUTY aurait alors rompu avec les deux hommes. Au moment de la séparation, elle dit avoir été battue comme plâtre par Michel NIHOUL.
Durant cette période de vie commune avec Annie BOUTY, de 1975 à 1982, Michel NIHOUL va professionnellement s’employer à créer un cabinet d’avocat digne de ce nom pour sa compagne ; c’était, dit-il, un des plus luxueux cabinets de Bruxelles, qu’il décora lui-même étant occupé à l’époque dans sa propre société de décoration, qui fut pourtant déclarée en faillite en 1979. Après
quoi, il ouvrit un bureau d’expertises en bâtiment au sein même du cabinet d’Annie BOUTY, qui était elle-même associée à l’avocat Philippe DELEUZE ; selon ce dernier, Michel NIHOUL servait de secrétaire aux deux avocats, tout en entreprenant des animations de radio locale.
Il semble qu’à cette époque qui va de 1975 à 1982, Michel NIHOUL ait disposé de beaucoup d’argent ; il travaillait énormément, dit-il.
C’est en septembre 1982 que Michel NIHOUL, s’étant séparé d’Annie BOUTY, fait la connaissance de Marlène DECOKERE ; ce fut, dit celle-ci, un coup de foudre lors d’une partouze au club échangiste de la rue des Atrébates à Etterbeek. La vie commune avec
Michel NIHOUL a été pour elle le meilleur moment de sa vie ; à l’époque, il était expert immobilier et gagnait bien sa vie. Alors qu’elle connaissait de sérieux problèmes de santé, il se serait constamment occupé d’elle. Ils sortaient énormément, et d’un commun accord, continuaient de fréquenter les clubs échangistes, comme les Atrébates, le Dolo, la Piscine ou le Trône. Sa fille, Nadia HANQUINAUX, a vécu un moment avec le couple que Marleen DECOKERE formait avec Michel NIHOUL, puis est finalement retournée à la garde des grands-parents maternels. Marleen DECOKERE note quelques pommes de discorde dans le couple ; Michel NIHOUL était fort dépensier, il avait trop tendance à mélanger tiroir caisse et bénéfice ; le chiffre de 10000 francs par jour est évoqué. Ils ont successivement habité ensemble à Zaventem, à Grimbergen, à Etterbeek rue des Atrébates, pour se fixer au huitième étage de la rue Jaspar, en dessous de l’appartement d’Annie BOUTY, lors du décès en 1991 de la mère de Michel NIHOUL, celui-ci récupérant l’appartement de sa mère, et renouant par le fait même avec les enfants qu’il avait eus d’Annie BOUTY.
Professionnellement, lorsqu’il fait la connaissance de Marleen DECOKERE en 1982, Michel NIHOUL est toujours expert en bâtiment et continue de traiter des affaires avec le cabinet d’Annie BOUTY. Puis en 1983 et 1984 il va gérer, avec Marleen DECOKERE, le café « le Clin d’oeil » dans le quartier du Sablon au centre de Bruxelles ; ils déposeront le bilan après deux ans de gestion. Michel NIHOUL va alors s’occuper de l’animation de la radio locale « Radio-Activités » ; c’est au cours d’une de ces émissions qu’il va faire la connaissance d’Emile ROBIJN, le président de l’ « ASBL SOS Sahel », dont il va lui-même reprendre la
présidence et au profit de laquelle il va tenter d’organiser divers spectacles. Les ponts seront rompus avec l’ancien président ROBIJN parti pour l’Afrique et cette affaire se terminera par l’arrestation, durant six mois en 1989, de Michel NIHOUL ; Emile ROBIJN lui reprochait de ne pas avoir reversé à l’ASBL les 700000FB avancés pour ses frais ni l’argent provenant des spectacles que Michel NIHOUL avait organisés. Celui-ci sera condamné le 30 décembre 1996, par le Tribunal de Bruxelles, pour escroquerie, chèque sans provision, faux et usages de faux, banqueroutes simple et frauduleuse, et interdiction de gérer étant failli, dans le cadre
de ce dossier SOS Sahel, à une peine de trois ans de prison.
En 1985, Michel NIHOUL reprend contact avec son fils aîné, Jean-Marc NIHOUL, qu’il n’a plus vu depuis dix ans ; il affirme que son fils lui a fait savoir qu’il était désireux de travailler avec lui, et, pardonnant les erreurs du passé, selon sa propre expression, Michel NIHOUL lui propose de monter une société qui s’occuperait de la création et de la réalisation d ‘évènements tels que foires commerciales, marchés publics ou brocantes ; la société en commandite simple « NIHOUL et Associés » est ainsi créée, le fils étant gérant tandis que le père n’est qu’actionnaire.
Selon Michel NIHOUL, c’est le départ de son fils, au Canada, huit jours après la création de la société, qui fut la cause des problèmes de celle-ci. En effet, en l’absence du gérant officiel, il a dû prendre des engagements et des initiatives qu’il n’avait pas à prendre ; à son retour, Jean-Marc serait venu fouiller dans l’appartement de son père et aurait dérobé des documents de la
société qui lui permirent de déposer plainte contre Michel NIHOUL pour abus de pouvoir. La version de Jean-Marc, le fils, est différente : c’est son père, Michel NIHOUL, après dix ans d’absence, qui aurait repris contact avec lui, en expliquant qu’il était grillé au niveau commercial, qu’il désirait recréer une société et qu’il avait besoin de lui ; Jean-Marc aurait très vite compris qu’il n’était lui-même qu’un homme de paille au sein de cette société, qui ne lui aurait apporté que de nombreux ennuis. Il a donc mis fin à ce qu’il appelle une mascarade, en déposant le bilan, et la société a été mise en faillite. Une information judiciaire a en effet été ouverte, mais lui, Jean-Marc NIHOUL en aurait été mis hors cause. La fille de Michel NIHOUL, Anne-Françoise NIHOUL, affirme que le dernier contact avec son père serait un coup de téléphone de celui-ci pour menacer Jean-Marc qui l’avait dénoncé dans le cadre de l’affaire pour laquelle il avait été incarcéré ; il voulait simplement le tuer, dit-elle.
Après ses cinq mois et demi de détention préventive dans l’affaire de SOS Sahel, soit fin 1989, Michel NIHOUL va se lancer dans le commerce de poissons en gros en créant une nouvelle société, la DCN, coopérative celle-là, avec Marleen DECOKERE comme gérante et un certain Jean-Claude CASTAIGNE comme associé passif, Michel NIHOUL s’occupant des ventes .Par l’intermédiaire de son ami, l’avocat Michel VANDER ELST, de l’argent y sera injecté en provenance d’une société panaméenne et la société sera transformée en S.A. DCN Benelux ; selon Michel NIHOUL, l’affaire va prendre de l’extension, mais l’état de santé de Marleen
DECOKERE ne permettant plus qu’elle s’occupe activement de la gérance, une nouvelle transformation aura lieu ; la société devient irlandaise, sous le nom d’Eurodiversified avec une enseigne belge « la Maison des Chefs », et redémarre, jusqu’au départ des actionnaires français que Michel NIHOUL accuse d’organisation de « carambouilles » et de détournement. L’instruction judiciaire ouverte en 1993, relativement à cette affaire, se terminera par la condamnation de Michel NIHOUL, par le Tribunal de Bruxelles, le 4 décembre 1998, à une peine de 12 mois de prison pour trois faits de faux et usage de faux, cinq faits de détournement ou dissimulation d’actifs, dix-huit faits d’escroquerie, association de malfaiteurs, cinq faits de chèques sans provision et diverses infractions liées à l’état de faillite, à la sécurité sociale et au règlement du travail.
L’enquête de moralité révèle aussi qu’une secrétaire, Marie-France S. , aurait été engagée en 1992 dans cette société DCN, et en aurait été licenciée parce qu’elle aurait, selon elle, refusé les avances de Michel NIHOUL ; il s’agirait de propositions de coucher avec lui et sa compagne Marleen DECOKERE.
En 1993 et 1994, Michel NIHOUL continue à vendre pour la maison « ALL FISH », puis abandonne eu égard aux difficultés d’être payé. En mai 1994, il est employé comme vendeur, public relation, dans la société ASCO, dans le commerce vers Saint Domingue de voitures d’occasion ; il se rendra d’ailleurs dans cette île en juin 1994. En 1995, il est employé en qualité de représentant vendeur d’encarts publicitaires pour la société WATCH OUT, qu’il quitte pour non paiement de salaire, pour reprendre son bureau de consultant expert en bâtiment jusqu’à son arrestation en août 1996.
Le casier judiciaire de Michel NIHOUL renseigne sept condamnations :
- deux mois de prison par la Cour d’APPEL de Liège le 22/11/68, pour banqueroute simple ;
- quinze jours de prison par la Cour d’Appel d’Anvers le 28/4/76, pour chèque sans provision ;
- un an de prison par la Cour d’Appel de Bruxelles le 8/12/76, pour banqueroute simple et frauduleuse, abus de confiance, escroqueries, chèques sans provision et détournements d’objets saisis ;
- 1000FB d’amende par le Tribunal Correctionnel de Bruxelles le 21/12/84, pour, étant employeur, n’avoir pas contracté d’assurance contre les accidents du travail ;
- trois mois de prison par le Tribunal Correctionnel de Verviers le 24/4/90, pour chèque sans provision ;
- trois ans de prison par le Tribunal Correctionnel de Bruxelles le 30/12/96, pour dix faits d’escroquerie, six chèques sans provision, deux faux et usages de faux, banqueroute simple et frauduleuse et interdiction de gérance, abus de confiance, détournement d’objets saisis, et bris de scellés ;
- douze mois de prison par le Tribunal Correctionnel de Bruxelles le 4/12/98, pour trois faits de faux et usage de faux, cinq faits de détournement ou dissimulation d’actifs, dix-huit faits d’escroquerie, abus de confiance, trois faits de recel, association de malfaiteurs, infractions liée à l’état de faillite, cinq faits de chèques sans provision, fausse déclaration en matière de travail
chômage, infractions en matière de sécurité sociale, registre du personnel et règlement du travail.

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