Marc Toussaint, gendarme
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1998-02-09 Les inquiétudes des parents Russo et d'un ex-gendarme
LES INQUIETUDES DE GINO ET CARINE RUSSO
METDEPENNINGEN,MARC
Lundi 9 février 1998
Les inquiétudes des parents Russo et d'un ex-gendarme
Carine et Gino Russo ont réitéré, hier sur le plateau de «Controverse» (RTL-TVi), leur appel à manifester «contre la loi du silence», dimanche prochain à 15 heures devant le palais de Justice de Bruxelles. Les parents de Mélissaet leurs amis entendent s'insurger contre les tracas judiciaires faits au journaliste de «Télé-Moustique» Michel Bouffioux, sous le coup de trois inculpations, les tentatives de réduire au silence leur avocat Victor Hissel (l'interdiction de parole que lui avait signifiée son bâtonnier a été levée à l'occasion du débat de dimanche) et contre le possible non-renouvellement du mandat de juge d'instruction de Jean-Marc Connerotte. Pour tout le monde, c'est un bon juge, a dit Carine Russo. Il risque d'être arrêté au bout d'une mission, alors que d'autres ont échoué pendant tant d'années.
Les parents de Mélissa ont redit leur confiance en la commission Dutroux qui doit déposer le 17 février prochain au Parlement la deuxième partie de son rapport, celle relative aux protections. Mais ils craignent surtout que l'on ne tourne une page que l'on n'a pas encore fini de lire.
Patrick Moriau, ex-commissaire, avait emmené à ses côtés sur le plateau l'ex-gendarme Marc Toussaint, un maréchal des logis-chef de la brigade d'Uccle, entendu en huis clos par la commission Dutroux. Ce gendarme, qui a remis sa démission de la gendarmerie, prétend avoir découvert à l'occasion d'une enquête menée dans la région bruxelloise des liens entre le grand banditisme (les attaques de fourgons et la bande Haemers) et les enlèvements d'enfants. Selon lui, des PV adressés à son initiative au parquet auraient été retirés des dossiers «à la demande de sa hiérarchie». Quelques dizaines de personnes dirigent toute l'organisation criminelle en Belgique, a-t-il lancé.
Marc Toussaint dit avoir démissionné de la gendarmerie pour que toute la vérité soit faite.Cette demande de démission n'aurait pas été acceptée par l'état-major qui lui aurait proposé un renvoi pur et simple. La gendarmerie n'a pa souhaité commenter dimanche les affirmations de Marc Toussaint, considérant «qu'une enquête disciplinaire est en cours ».
Les parents de Mélissa ont enfin été mis en présence de Claude Thirault, inculpé à Neufchâteau. Il a affirmé qu'il s'était lié d'amitié avec Dutroux, à la demande du gendarme Peetens, de Charleroi. Au début de juillet, quelques jours après l'enlèvement des fillettes, il aurait rencontré Peetens à qui il aurait fait part de ses soupçons sur Dutroux. Nous aussi nous avons des soupçons, lui aurait répondu le gendarme. Selon Thirault, Peetens lui aurait interdit de faire part de ses soupçons aux parents de Julie et Mélissa ou à l'association Marc et Corine.
M.M
Le soir.be
METDEPENNINGEN,MARC
Lundi 9 février 1998
Les inquiétudes des parents Russo et d'un ex-gendarme
Carine et Gino Russo ont réitéré, hier sur le plateau de «Controverse» (RTL-TVi), leur appel à manifester «contre la loi du silence», dimanche prochain à 15 heures devant le palais de Justice de Bruxelles. Les parents de Mélissaet leurs amis entendent s'insurger contre les tracas judiciaires faits au journaliste de «Télé-Moustique» Michel Bouffioux, sous le coup de trois inculpations, les tentatives de réduire au silence leur avocat Victor Hissel (l'interdiction de parole que lui avait signifiée son bâtonnier a été levée à l'occasion du débat de dimanche) et contre le possible non-renouvellement du mandat de juge d'instruction de Jean-Marc Connerotte. Pour tout le monde, c'est un bon juge, a dit Carine Russo. Il risque d'être arrêté au bout d'une mission, alors que d'autres ont échoué pendant tant d'années.
Les parents de Mélissa ont redit leur confiance en la commission Dutroux qui doit déposer le 17 février prochain au Parlement la deuxième partie de son rapport, celle relative aux protections. Mais ils craignent surtout que l'on ne tourne une page que l'on n'a pas encore fini de lire.
Patrick Moriau, ex-commissaire, avait emmené à ses côtés sur le plateau l'ex-gendarme Marc Toussaint, un maréchal des logis-chef de la brigade d'Uccle, entendu en huis clos par la commission Dutroux. Ce gendarme, qui a remis sa démission de la gendarmerie, prétend avoir découvert à l'occasion d'une enquête menée dans la région bruxelloise des liens entre le grand banditisme (les attaques de fourgons et la bande Haemers) et les enlèvements d'enfants. Selon lui, des PV adressés à son initiative au parquet auraient été retirés des dossiers «à la demande de sa hiérarchie». Quelques dizaines de personnes dirigent toute l'organisation criminelle en Belgique, a-t-il lancé.
Marc Toussaint dit avoir démissionné de la gendarmerie pour que toute la vérité soit faite.Cette demande de démission n'aurait pas été acceptée par l'état-major qui lui aurait proposé un renvoi pur et simple. La gendarmerie n'a pa souhaité commenter dimanche les affirmations de Marc Toussaint, considérant «qu'une enquête disciplinaire est en cours ».
Les parents de Mélissa ont enfin été mis en présence de Claude Thirault, inculpé à Neufchâteau. Il a affirmé qu'il s'était lié d'amitié avec Dutroux, à la demande du gendarme Peetens, de Charleroi. Au début de juillet, quelques jours après l'enlèvement des fillettes, il aurait rencontré Peetens à qui il aurait fait part de ses soupçons sur Dutroux. Nous aussi nous avons des soupçons, lui aurait répondu le gendarme. Selon Thirault, Peetens lui aurait interdit de faire part de ses soupçons aux parents de Julie et Mélissa ou à l'association Marc et Corine.
M.M
Le soir.be
L'ex-gendarme Toussaint coupable(08/10/2002)
Hier, il a été condamnéà 12 mois pour violation du secret professionnel
BRUXELLES Hier, la 55e chambre correctionnelle de Bruxelles a prononcé le jugement concernant l'ex-gendarme Marc Toussaint.
A la mi-septembre de cette année, le tribunal avait ouvert les débats mais ni le gendarme, ni ses avocats, ne s'étaient déplacés. Le procureur avait alors requis une peine d'un an de prison, c'est-à-dire le maximum de la peine prévue pour la violation du secret professionnel.
En effet, l'ex-gendarme d'Uccle avait divulgué des informations confidentielles à un journaliste de Paris-Match en 1997. En février 1998, il a également diffusé dans le public des disquettes contenant les auditions retranscrites sur procès verbal de Regina Louf, ainsi que celles d'autres témoins appelés généralement Les témoins X.
Enfin, Marc Toussaint a fait état de renseignements qu'il possédait par l'intermédiaire de sa fonction sur les antennes de RTL-TVi. Et plus précisément à l'émission Controverse.
Il se s'est jamais présenté devant le tribunal
Hier, Marc Toussaint n'était donc toujours pas présent devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, ni ses avocats d'ailleurs. En final, l'intéressé est tout de même condamné par défaut à une peine de 12 mois. Le tribunal a en effet estimé qu'il y avait dans le chef du prévenu des manquements graves à ses engagements et à l'exercice de son ex-fonction de gendarme.
Ceci dit, pour la justice, cette condamnation n'équivaut pas à un an. En effet, si le gendarme Toussaint avait été condamné à un an, il aurait dû être arrêté pour purger sa peine. Ici, ce n'est pas le cas puisqu'aucune arrestation immédiate n'a été demandée. Et il est fort à parier que Marc Toussaint va faire opposition. Cette manoeuvre lui permet de revenir sur son jugement car il n'était pas présent!
En fonction de sa décision, il n'est donc pas impossible de voir à nouveau Marc Toussaint devant la justice bruxelloise. Tout au moins s'il se décide à se déplacer...
Ph. Bt
La Dernière Heure 2002
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/51282/l-ex-gendarme-toussaint-coupable.html
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