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La séquestration et l’assassinat de Bernard WEINSTEIN

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La séquestration et l’assassinat de Bernard WEINSTEIN Empty La séquestration et l’assassinat de Bernard WEINSTEIN

Message  Admin Mer 26 Mar - 12:22

A la suite l’intervention de la police de Charleroi, dans la nuit du 4 au 5 novembre 1995, au domicile de Jumet de Bernard WEINSTEIN, celui-ci était évidemment soupçonné et recherché pour les faits de séquestration et menaces à l’égard des trois jeunes gens. Il ne pouvait dès lors réintégrer son domicile et se serait réfugié chez Gérard PINON, ainsi que celui-ci le déclare ;
Gérard PINON l’aurait hébergé du 5 novembre jusqu’à une date située entre le 13 et le 20 novembre. C’est à cette date imprécise que Marc DUTROUX serait venu chercher Bernard WEINSTEIN chez Gérard PINON.
Diverses solutions auraient cependant été envisagées pour permettre à Bernard WEINSTEIN d’échapper à l’instruction menée par le juge d’instruction LORENT de Charleroi. Ainsi, consulté par Gérard PINON, Jean-Pierre L. aurait conseillé à Bernard WEINSTEIN de se rendre à la police. Ainsi encore, Gérard PINON aurait-il proposé de l’héberger dans la maison qu’il possédait en Hongrie ; mais pour cela, Bernard WEINSTEIN aurait eu besoin de faux papiers, et une démarche de ce type aurait été faite auprès de Michel NIHOUL. Cette démarche, entreprise à l’initiative de Marc DUTROUX, se situerait durant la première quinzaine de novembre. Marc DUTROUX serait allé avec Bernard WEINSTEIN chez Michel NIHOUL et chez Annie BOUTY, mais celle-ci semble douter de la sincérité de la démarche, tant chez Michel NIHOUL que chez Marc DUTROUX ; il lui semble qu’il s’agirait plutôt d’une mise en scène orchestrée dans le but de rassurer Bernard WEINSTEIN. A partir du départ de celui-ci de chez
Gérard PINON, personne n’aura plus de nouvelles de Bernard WEINSTEIN. Marc DUTROUX aurait alors fait croire à plusieurs personnes, notamment Michel LELIEVRE, Philippe DIVERS, Michaël DIAKOSTAVRIANOS et Gérard PINON, que Bernard WEINSTEIN était reparti vers son pays d’origine, la France.
Il faut dire qu’il semble avoir effectué plusieurs démarches qui tenteraient d’accréditer cette hypothèse. Il aurait ainsi, durant cette courte période, fait radier l’immatriculation pour son véhicule Fiesta, que Marc DUTROUX déclare lui avoir racheté dès le 6 novembre. Il aurait aussi résilié, le 13 novembre, son abonnement Proximus pour son GSM que Marc DUTROUX lui aurait également racheté. Il aurait surtout clôturé les comptes épargne et à vue dont il était titulaire à l’agence de la BBL de Lodelinsart, les 6 et 8 novembre, et serait alors en possession d’un numéraire de près de 700.000FB. Toujours est-il, qu’à la mi-novembre 1995, Bernard WEINSTEIN disparaît pour tous, notamment pour sa soeur Mireille à qui il aurait rendu visite en octobre et qui aurait entrepris des recherches à la mi-novembre pour vérifier si la somme importante promise par la maman de Bernard était arrivée sur son compte. Cette disparition durera jusqu’au 17 août 1996, date à laquelle, sur les indications précises de Marc
DUTROUX, il est retrouvé enterré, au même endroit que Julie et Mélissa, dans la propriété que Marc DUTROUX possède à Sars la Buissière.
A cette occasion, et dans les jours qui suivent, Marc DUTROUX va décrire aux enquêteurs du juge d’instruction CONNEROTTE, de façon très précise, les modalités de la séquestration et de l’assassinat de Bernard WEINSTEIN, dont il s’attribue l’entière responsabilité.
La motivation, qui aurait été la sienne à l’époque, serait simple : Bernard WEINSTEIN devait, en toute logique, être activement recherché pour les faits commis chez lui dans la nuit du 4 au 5 novembre ; il est encore plus compromettant pour Marc DUTROUX dans les enlèvements de Julie et Mélissa, Ann et Eefje ; il faut donc le séquestrer pour qu’il cesse de prendre des
risques dans la région, risques de se faire prendre et d’entraîner les autres avec lui. De plus, Bernard WEINSTEIN aurait voulu se débarrasser de Julie et Mélissa, au besoin en les tuant, ce à quoi Marc DUTROUX s’est dit formellement opposé. Marc DUTROUX aurait donc été le chercher chez Gérard PINON, en soirée, et l’aurait ramené chez lui à Marcinelle pour lui donner à souper ; mais cela aurait été un souper aux somnifères et Bernard WEINSTEIN aurait été descendu endormi à la cave et renfermé dans la cache en lieu et place de Julie et Mélissa, qui auraient alors séjourné dans la chambre arrière, à l’étage. Bernard WEINSTEIN aurait été installé sur la litière dans la cache, enchaîné à un anneau fixé au mur du fond. Marc DUTROUX serait
alors allé rechercher, le lendemain, des vêtements de Bernard WEINSTEIN chez Gérard PINON.
Michelle MARTIN donne toutefois une autre explication. En fait, Marc DUTROUX aurait voulu s’accaparer d’une somme de plus de 500.000FB que Bernard WEINSTEIN avait reçu de sa mère ; il aurait eu une clé de la maison de Gérard PINON et serait allé fouiller dans les affaires de Bernard WEINSTEIN pour la retrouver ; en vain ; il aurait alors torturé Bernard WEINSTEIN en lui serrant les testicules avec des colliers de serrage, ce qui aurait provoqué les aveux lui permettant de prendre possession de la somme. C’est ce que Marc DUTROUX aurait dit à Michelle MARTIN, mais il le conteste formellement, accusant par contre Gérard PINON d’avoir volé cet argent. Si Marc DUTROUX conteste ce vol et cette motivation, il poursuit néanmoins, au début de l’enquête, son récit concernant la mort de Bernard WEINSTEIN : comme ce dernier ne voulait rien entendre à propos du sort de Julie et Mélissa, et que lui-même était convoqué par la police judiciaire de Charleroi dans le cadre d’une autre enquête, Marc DUTROUX l’aurait alors endormi à nouveau, transporté à Sars la Buissière au moyen de la voiture Fiesta, et jeté, encore vivant, dans le trou qu’il avait auparavant creusé à l’aide de la pelleteuse récemment achetée ; il aurait alors rebouché le trou sur Bernard WEINSTEIN.
Ce n’est qu’après la libération de Gérard PINON, le 27 septembre 1996, par la chambre du conseil de Neufchâteau, que Marc DUTROUX impliquera Gérard PINON, et l’accusera de l’avoir aidé à transporter Bernard WEINSTEIN de Marcinelle à Sars la Buissière et d’avoir assisté à son inhumation. Ce que Gérard PINON nie formellement.
L’autopsie réalisée le 17 août 1996 par les médecins-légistes BEAUTHIER, ABATI et PRIGNON mettent en avant les traces d’inhalation de terre au niveau de la trachée et des bronches permettant de confirmer que Bernard WEINSTEIN a été enterré vivant. Ce que confirme le professeur DURIGNON ;

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