DUTROUX
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Message  Admin Sam 22 Mar - 22:24

Michelle MARTIN est née à Bruxelles le 15 janvier 1960 de MARTIN Auguste et de PUERS Henriette ; en 1964, le couple et leur fille unique s’installent à Waterloo dans une maison qu’ils ont fait construire dans un quartier résidentiel. En 1966, alors qu’elle a seulement six ans, Michelle MARTIN perd son père qui décède dans un accident de voiture dans lequel elle est elle-même sérieusement blessée, notamment une fracture du crâne. Outre le traumatisme évident que peut créer un tel événement chez un enfant de cet âge, Michelle MARTIN y voit le début d’une jeunesse malheureuse ; élevée par une mère seule, dépressive, autoritaire et égocentrique, elle dira ne rien avoir connu de la vie, en dehors des écoles qu’elle fréquente, sa mère l’empêchant de sortir sous quelque prétexte que ce soit. Michelle MARTIN effectue ses quatre premières années primaires à l’école Saint François d’Assise de Waterloo et ses deux dernières à l’école communale du Chenois dans la même commune. Elle y est décrite par ses anciennes institutrices comme une élève studieuse dont les résultats étaient très bons, et une enfant sociable, au caractère ouvert.
Elle poursuit sa scolarité au lycée de Braine l’Alleud de 1972 à 1978 où elle obtient, sans échec, son diplôme d’humanités ; ses anciens professeurs la décrivent comme étant disciplinée, travailleuse, une jeune fille ouverte et très liante, ne posant aucun problème quoiqu’on l’ait sentie toujours très affectée par son statut d’orpheline d’un père qu’elle chérissait.
De 1978 à 1981, Michelle MARTIN fréquente l’Ecole normale de Nivelles pour y suivre la formation d’institutrice où elle subira son seul échec scolaire en terminale qu’elle doit redoubler. L’impression qu’elle donne à ses anciens enseignants est celle d’une jeune fille timide, effacée, taiseuse, sans grande personnalité, mais dont le comportement ne porte pas à critique. Ses condisciples se disent encore tous frappés par le souvenir qu’elle leur a laissé d’une fille gentille et agréable à qui une mère dépressive et une grand-mère dominatrice ne laissaient jamais rien faire. Elle obtient son diplôme d’institutrice en 1981, à la grande satisfaction de sa mère qui espère ainsi la garder auprès d’elle mais elle se décrit elle-même comme étant désemparée, à l’aube d’une vie professionnelle, se sentant perdue et incapable d’enseigner, n’étant pas préparée à la vie d’adulte. C’est à cette époque, en 1981, qu’elle fait la connaissance de Marc DUTROUX.
De 1981 à 1988, Michelle MARTIN enseignera effectivement fort peu ; à l’exception d’une année complète, d’octobre 81 à décembre 82, où elle obtient une bonne appréciation générale à l’Athénée de Waterloo, elle entrecoupe ses périodes d’intérimaire avec le chômage, la mutuelle et un congé de grossesse. Michelle MARTIN rencontre Marc DUTROUX à la patinoire de Forest ; ils sympathisent tout de suite, car c’est un garçon de contact facile et qui l’écoute volontiers raconter ses malheurs de jeune fille vivant seule avec une mère possessive. Elle en tombe rapidement amoureuse, car avec lui elle se sent vivre, elle se sent libre. Ils se retrouvent régulièrement à la patinoire et entretiennent rapidement des relations sexuelles dans la caravane que Marc DUTROUX installait sur le parking de la patinoire. Il lui cache au début sa situation d’homme marié et de père de famille, qu’elle n’apprendra que par un de ses amis ; quand elle lui en parle, il lui promet de divorcer, mais il lui aurait fait comprendre qu’il entendait conserver une certaine liberté, même s’il éprouvait pour elle de l’amour. Michelle MARTIN accepte la situation, car elle a besoin de donner son amour, dit-elle.
A partir de cette époque, une évolution dans le comportement de Michelle MARTIN semble n’avoir pas échappé à ses anciennes relations d’école normale comme Marie-Line C. , Christine D., Fabienne D., Yves R. ou Marc A. qui fréquentent encore quelque peu Michelle MARTIN, mais qui la perdront vite de vue tant ils se disent déçus de constater ce qu’a pu rapidement devenir la jeune fille coquette et décidée qu’ils avaient connue, qui avait bénéficié d’une excellente éducation et d’un enseignement de qualité et qui à leur yeux paraissait pouvoir mériter de rencontrer quelqu’un de bien et habiter une belle maison ; elle leur paraissait à présent se négliger, négliger également son enfant et son habitat, se contenter d’être la bonniche de son homme, d’un homme faisant preuve d’une telle vulgarité. Michelle MARTIN semble avoir perdu les repères acquis durant son enfance et son adolescence ; son sens moral s’émousse ; elle acceptera une relation intime à trois et se laissera filmer par Marc DUTROUX dans des attitudes pornographiques.
En 1983, Michelle MARTIN accepte donc de partager la vie de Marc DUTROUX ; elle donne naissance à son premier enfant, Frédéric , le 2 juin 1984 et après avoir habité ensemble à Goutroux et à Manage, ils emménagent en 1985 au 128 de l’avenue de Philippeville à Marcinelle dans une maison qu’ils viennent d’acheter ; Michelle MARTIN y sera domiciliée jusqu’en 1994, date à laquelle elle se domiciliera à Sars la Buissière. Les voisins et connaissances du couple, comme M. Annie, H. Renée, W. Wolfgang, P. Patricia, F. André, B. Eliane, B. Vilma, E. Eric, D. Léon ou G. Rachel, que se soit à Goutroux, à Manage ou à Marcinelle, sont assez unanimes pour décrire Michelle MARTIN en femme soumise et sous influence d’un compagnon brutal, qui aimait se faire servir et qui vivait les volets clos ; il n’était pas rare de la voir marcher la tête basse, le regard fuyant, le visage marqué par les coups qui devaient résulter des fréquentes disputes entendues par le voisinage. Il ne ferait pas propre chez les DUTROUX, et l’enfant semblait négligé.
A cette époque, et notamment à partir de 1985, Michelle MARTIN suit son compagnon partout, jusque dans ses extrémités qui lui vaudront d’être arrêtée en même temps que lui le 3 février 1986 pour des enlèvements et viols de jeunes filles mineures. Elle restera détenu, préventivement pendant trois mois durant lesquels elle fera une fausse couche ; le 16 décembre 1988, elle épouse Marc DUTROUX, alors qu’il est en prison. Elle sera encore incarcérée du 20 octobre 1989 au 8 août 1991 , après sa condamnation par la Cour d’Appel de MONS à cinq ans d’emprisonnement.
Lors de la sortie de prison de Marc DUTROUX, le couple achète en 1992 une autre maison située à Lobbes, Sars la Buissière.
Michelle MARTIN s’y installe rapidement puis s’y inscrit officiellement en août 1994, après avoir donné naissance, le 24 septembre 1993 à un second fils, Andy ; le 24 novembre 1995, elle donne naissance à la petite Céline . Marc DUTROUX, lui, reste officiellement inscrit à Marcinelle, avec Frédéric ; dans la réalité, le couple et les enfants habitent la plupart du temps à Sars la Buissière, mais leurs domiciles séparés, imaginés par Marc DUTROUX, leur permettent d’être considérés tous deux comme chefs de famille et de percevoir plus d’allocations.
Le voisinage immédiat, B. Fernand, D. Jacqueline, D. Sonia ou B. Jonathan, ne semble certes pas très heureux d’avoir vu débarquer ces nouveaux voisins qui leur ont « soufflé » une propriété qu’il convoitait ; ces voisins constatent au début que Michelle MARTIN semble être sous la coupe d’un mari qui, à titre d’exemple, n’aurait pas hésité à obliger son épouse enceinte à monter des tuiles sur le toit en grimpant à l’échelle, et à crier dessus parce qu’elle n’allait pas assez vite. Il faisait sale dans la maison, et le désordre régnait. Vers la fin de leur séjour à Sars la Buissière, avant l’arrestation d’août 1996, Michelle MARTIN leur paraissait plus agressive et avoir pris le dessus sur son époux. Lors de l’arrestation de Marc DUTROUX, en décembre 1995, Michelle MARTIN va vivre avec ses enfants chez sa mère à Waterloo ; elle réintègre la maison de Sars la Buissière en mars 1996, à la libération de son mari et y sera arrêtée le 13 août 1996.
L’enquête de moralité a été réalisée par l’inspecteur Baudouin ANTOINE.
Les docteurs CHARLES, BONGAERTS et JOCQUET, chargés par le juge d’instruction de procéder à l’expertise mentale de Michelle MARTIN, vont conclure à l’absence, au moment des faits, d’affection psychiatrique cause d’un état de démence, d’un état grave de déséquilibre mental ou de débilité mentale ; Michelle MARTIN était donc capable du contrôle de ses actions. Elle se trouve encore actuellement dans cet état de capacité et on ne pourrait expliquer sa dangerosité sociale par une quelconque psychopathologie. Les conclusions du collège d’experts s’appuient sur le rapport d’expertise psychologique du Professeur MORMONT, mais aussi sur les nombreux documents et rapports rédigés par les experts, contre-experts et collèges d’experts désignés par les autorités judiciaires du ressort de la Cour d’Appel de Mons lors du procès précédant, à savoir les docteurs SHITTECATTE, DUMONT, MAES, RIHOUX et SQUELART. Les experts prennent également en compte les rapports et certificats rédigés par les médecins ayant suivi Michelle MARTIN depuis sa libération en 1991, à savoir les docteurs PIROTTE, LEMERCIER, DUMONT, GILON et AL ZAATITI.
Le casier judiciaire de Michelle MARTIN mentionne une condamnation, prononcée par la Cour d’Appel de Mons le 26 avril 1989 à cinq ans d’emprisonnement pour plusieurs viols sur mineures de moins de 16 ans, plusieurs viols sur mineures de plus de 16 ans et pour deux séquestrations arbitraires.

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