DUTROUX
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Message  Admin Sam 22 Mar - 21:23

Marc DUTROUX est l’aîné d’une famille de cinq enfants, quatre garçons et une fille, issus d’un couple d’instituteurs. Ses parents, Victor DUTROUX et Jeannine LAUWENS exercent leur profession à Ixelles, mais lorsque Marc DUTROUX naît dans cette commune le 6 novembre 1956, Victor DUTROUX est parti depuis dix jours pour le Congo où son épouse l’a poussé à s’engager et où elle va le rejoindre avec son bébé deux mois plus tard. Dans les deux années suivantes, la famille s’agrandit par la naissance de deux autres garçons ; Jeannine LAUWENS ne professe pas et son mari a un parcours professionnel chaotique fait de notations défavorables, de mutations et de menaces de révocation. La famille entière rentre définitivement en métropole lors de l’indépendance de la colonie en juillet 1960 et s’installe à Obaix où, aidés par leurs parents, les époux DUTROUX – LAUWENS acquièrent une maison qu’ils occuperont jusqu’à leur séparation en 1971.
Mais c’est dès la naissance de Marc, l’aîné, que l’entente ne semble pas régner et l’ambiance est lourde ; Victor DUTROUX émet des doutes sur sa paternité et Jeannine LAUWENS suspecte de nombreuses liaisons féminines à son mari, tant au Congo qu’en Belgique. Il semble de plus assez brutal avec ses enfants, notamment avec Marc, et une voisine d’Obaix, Rose Marie BROHEZ, le décrit comme autoritaire et despote, ne se privant de rien alors qu’il prive les autres. Une autre voisine, Lucille PATOUX, perçoit déjà Marc, l’aîné des trois garçons, comme le plus renfermé, le plus sournois et le plus malin, celui qui, naturellement prend l’ascendant sur les autres. Il faut noter qu’à l’âge de dix ans, Marc DUTROUX sauve de la noyade un enfant de cinq ans.
Victor DUTROUX enseigne à Roux, dans la banlieue de Charleroi, jusqu’en 1971, date à laquelle il est admis à la pension anticipée à l’âge de 43 ans ; son parcours professionnel est toujours aussi contesté tandis qu’au contraire, le travail d’institutrice de Jeannine LAUWENS semble beaucoup plus apprécié. Cette situation aurait engendré une lente dégradation des rapports au sein du couple et de la famille jusqu’à les rendre invivables. A la séparation en 1971, Victor DUTROUX est colloqué quatre mois à Manage ; la procédure en divorce va durer six ans et sera émaillée de nombreuses difficultés concernant le paiement des pensions alimentaires et l’exercice du droit de visite des enfants par Victor DUTROUX qui finit par déménager dans la région gantoise.
Hormis quelques évènements débouchant sur une grande frayeur, Marc DUTROUX garde le souvenir d’un père indifférent qui ne s’est jamais occupé de ses enfants ; c’est aussi le sentiment de sa soeur Valérie DUTROUX et de l’institutrice d’Obaix, Madame VINCLAIRE.
C’est dans l’ école du village d’Obaix que Marc DUTROUX termine sa scolarité primaire, où il revient après y avoir fait le cycle maternel, puis en étant passé aux écoles de Roux, de Nivelles, de Roux à nouveau et enfin à l’internat de Morlanwez. Cette scolarité a été menée avec fruit et sans difficulté, sauf à l’internat de Morlanwez que Marc DUTROUX semble avoir difficilement supporté. Il aurait encore moins supporté l’internat de l’Institut Supérieur Pédagogique de Nivelles où il va débuter ses études secondaires en septembre 1968 . Marc DUTROUX y subit l’échec en première moderne et passe alors à l’école d’agriculture de Fleurus en étant hébergé pendant une année par ses grands-parents maternels ; cette année redoublée est réussie, car l’ambiance chez ceux-ci semble plus propice à la réussite ; Marc DUTROUX paraît plus heureux et le directeur de l’école, Monsieur Pierre HAYT, qui perçoit une tension entre l’enfant et une mère autoritaire et étouffante et un père absent, s’étonne que l’enfant Marc DUTROUX ne se représente pas en septembre 1970 à l’école pour poursuivre le cycle d’études entrepris. Il est en effet inscrit aux Aumôniers du Travail de Charleroi où il va réussir sa deuxième année technique en ajustage et rater sa troisième année en électricité ; il laisse dans cette école le souvenir d’un élève très fort manuellement, appliqué à son travail mais assez renfermé.
La dernière année de scolarité de Marc DUTROUX, 1972-1973, se fait à Nivelles, en section mécanique ; il y obtient son certificat d’études techniques secondaires inférieures en juin 1973 ; il désirait poursuivre en qualification, mais selon lui, sa mère estimait qu’il devait enfin rapporter de l’argent à la maison. A cette époque, la séparation du couple parental est en phase de procédure.
A l’âge de quinze ans Marc DUTROUX avait rencontré Michel GREUZE, en rue lors d’une après-midi après les cours ; celui-ci lui aurait offert son aide et c’est tout naturellement vers lui que Marc DUTROUX va se tourner un an et demi plus tard en décidant de quitter le domicile maternel. Michel GREUZE oriente Marc DUTROUX vers un café tenu par Georges HEMBISE qui l’hébergera quelque temps avant d’aller vivre avec Michel GREUZE rue de la Villette à Charleroi d’avril à août 1974 ; quand Marc DUTROUX s’établit seul à Monceau en octobre 1974, Michel GREUZE le poursuivra de ses assiduités et les relations homosexuelles, que Michel GREUZE affirme avoir entretenues avec lui, auraient continué moyennant rétribution de Marc DUTROUX. Michel GREUZE affirme également qu’à ce niveau une lutte d’influence va s’établir entre lui-même, Georges HEMBISE et un certain BIESEAUX, pour s’attirer les faveurs de Marc DUTROUX, qui y aurait consenti uniquement pour l’argent qu’ils lui versaient.
En juillet 1973 Marc DUTROUX a seize ans et demi quand il entame sa carrière professionnelle, comme salarié, qui va durer jusqu’en 1980 ; les employeurs se succèdent durant cette époque, et malgré des aptitudes certaines au travail, il est licencié à deux reprises pour un absentéisme trop important. Hormis un essai non concluant de quinze jours, en juin 1985, aux Ateliers de Mécanique Générale de Nivelles, aucune activité professionnelle n’est plus renseignée ; Marc DUTROUX exerce des activités de complément, dépannage, vente d’objets divers ou services rendus et son dossier ONEM mentionne une demande du 3 août 1982 comme chômeur complet indemnisé bénéficiant d’une indemnité de 10.000FB pour incapacité de 3% suite à un accident de travail.
Le 2 juillet 1985, Marc DUTROUX s’inscrit au Registre du commerce de Charleroi pour activités diverses en commerce de véhicules, location de matériel, entreprise de démolition et de transport notamment.
Dans l’intervalle, Marc DUTROUX s’est marié à dix-huit ans, en mars 1976, avec Françoise DUBOIS, orpheline de dix-huit ans également, rencontrée deux ans auparavant à la patinoire de La Louvière. A cette époque, le patin à glace est son loisir de prédilection ; il patine très bien et le prestige qu’il en retire lui permet de s’affirmer, d’être reconnu et de récolter un succès certain après des jeunes filles ; tout en étant marié et bientôt père de famille, il continue à connaître de nombreuses liaisons féminines. L’entente entre les deux jeunes époux se détériore rapidement ; Françoise DUBOIS enceinte une première fois se plaint des coups qu’elle reçoit de son époux, qui n’aurait pas supporté qu’elle le délaisse pour se préoccuper de sa grossesse. Le premier fils naît le 30 juillet 1977, puis un second le 20 mai 1979. Pendant deux ans le couple vit à Onoz, puis déménage à Haine Saint Pierre en février 1978, et enfin dans un logement social à Goutroux en septembre 1982, avant de se séparer au tout début de l’année 1983.
Selon Françoise DUBOIS, Marc DUTROUX ne s’est jamais occupé de ses deux fils, ni sur le plan affectif, ni sur le plan de leur scolarité.
Parmi les conquêtes féminines de Marc DUTROUX , Françoise DUBOIS se souvient d’avoir vu débarquer chez elle en 1979 Monique WILLEMS accompagnée de ses parents ; ceux-ci lui demandent s’il est vrai qu’elle compte divorcer pour permettre le mariage de leur fille et de Marc, alors qu’elle-même ignore tout, aussi bien cette relation de son époux que son intention de divorcer ; mais Marc DUTROUX la convainc qu’il n’en est rien. Cette relation avec Monique WILLEMS ne s’interrompt qu’en 1983 pour reprendre en 1985 et durer jusqu’à 1996 ; entre-


Dernière édition par Admin le Mer 26 Mar - 15:54, édité 1 fois

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Message  Admin Mer 26 Mar - 13:30

...suite 2 ...

temps, fin 1981, Marc DUTROUX a fait la connaissance de Michelle MARTIN, et toujours sur une patinoire, à Forest cette fois. Si Monique WILLEMS accepte cette situation, Françoise DUBOIS ne se doute de rien à cette époque, puis quand elle s’en aperçoit et qu’elle n’accepte pas la proposition de son mari de vivre une relation complexe à trois ou à quatre, Marc DUTROUX estime qu’elle est trop simple pour pouvoir évoluer à son rythme ; après ce qu’il a vécu, dit-il, une réflexion existentielle lui permet de remettre en cause la relation qu’il partage avec sa légitime épouse. Il la laisse partir et accueille immédiatement Michelle MARTIN chez lui en janvier 1983.
La vie commune du nouveau couple va connaître plusieurs périodes, entrecoupées des détentions successives. Marc DUTROUX, accompagné de Michelle MARTIN, rend régulièrement visite à ses deux fils qui vivent avec leur mère, Françoise DUBOIS, et son nouveau compagnon, Daniel P.. Mais une autre activité du nouveau couple débute en ce début 1983 : Michelle MARTIN accompagne Marc DUTROUX pour commettre un vol de mitraille dans un dépôt ; ils y rencontrent Patrice CHARBONNIER, que Marc DUTROUX connaît depuis longtemps et qui y effectue, lui aussi un vol de mazout ; les deux hommes s’associent pour commettre des délits parfois importants, Patrice CHARBONNIER, qui exerce la profession de facteur, renseignant même Marc DUTROUX, et étant rétribué pour cela, en vue de vols avec violences commis sur des personnes âgées et isolées.
De janvier 1983 à février 1986, Marc DUTROUX et Michelle MARTIN vivent en concubins ; Michelle MARTIN donne naissance à un fils, Fréderic, le 28 juin 1984 ; les relations du couple se limitent à trois personnes, le couple PLASMAN –DUBOIS, et une voisine, Annie MARTIN ; Marc DUTROUX, lui, fréquente toujours aussi assidûment les patinoires, rencontre Corinne THEUWISSEN, la ramène chez lui et propose à Michelle MARTIN des relations sexuelles à trois, qu’elle accepte. C’est pendant la période de vie commune avec Michelle MARTIN que Marc DUTROUX va faire l’acquisition de nombreux immeubles et que les voyages à l’étranger, France et Slovaquie, vont se succéder.
Après une courte première période de détention préventive au printemps 1985 pour un vol avec violences, Marc DUTROUX, qui a fait l’acquisition de la maison de Marcinelle en juillet, est à nouveau arrêté en février 1986, et Michelle MARTIN subit le même sort pour plusieurs faits d’enlèvement de mineures d’âge, séquestration et viols commis avec un troisième complice aujourd’hui décédé et qui lui était en aveux. Marc DUTROUX sera condamné à dix et trois ans de prison par la Cour d’Appel de Mons et restera en détention pendant plus de six ans, jusqu’en avril 1992, . Le 20 octobre 1989, il épouse Michelle MARTIN en prison mais reçoit de fréquentes visites de Monique WILLEMS.
A sa sortie de prison, le 8 avril 1992, Marc DUTROUX reprend la vie commune avec Michelle MARTIN à Marcinelle, effectue d’emblée les démarches nécessaires pour se faire reconnaître en incapacité de travail et renoue contact avec Patrice CHARBONNIER qui reconnaît avoir mis volontairement, sous la demande de Marc DUTROUX, le feu à la maison que celui-ci possède à Marchienne dans un but d’escroquerie à l’assurance ; ce jour là, Marc DUTROUX et Michelle MARTIN se seraient forgé un alibi en effectuant une excursion à Blankenberge.
Les relations avec Patrice CHARBONNIER ne se limitent pas à cet incendie, car des armes auraient circulé entre les deux compères, des informations sont échangées sur la réalisation de caches destinées à mettre en sécurité le produit de délits, et des confidences sont faites par Marc DUTROUX quant à des viols commis lors de voyages en France et des propositions d’enlèvement de mineures d’âge. Leurs relations auraient cessé en septembre 1993.
Fin 1992, le couple DUTROUX – MARTIN achète un nouvel immeuble à Sars la Buissière et s’y installe ; mais rapidement, Marc DUTROUX recentre ses activités, délictueuses ou autres, à Marcinelle et à Marchienne et s’installe à Marcinelle. La vie commune perdure, et Michelle MARTIN participe aux travaux entrepris par son mari dans ses habitations, comme en témoigne notamment VOZZELLA Rito ; deux autres enfants voient le jour, Andy né le 24 septembre 1993 et Céline née le 24 novembre 1994. Marc DUTROUX noue de nouvelles relations, avec Gérard PINON qui lui présentera Bernard WEINSTEIN, avec Michaël DIAKOSTAVRIANOS qui lui fera découvrir les voyages en Slovaquie et lui présentera Michel LELIEVRE, avec Claude THIRAULT à qui il va proposer également des enlèvements d’enfants et enfin avec Michel NIHOUL.
L’enquête de moralité de Marc DUTROUX a été réalisée par les inspecteurs PETERS et WAUQUAIRE et l’expertise mentale par les docteurs DENYS, GERNAY et GODFROY avec l’aide du psychologue LAVENNE.
Cette expertise mentale arrive à la conclusion que Marc DUTROUX, au moment des faits, ne se trouvait ni dans un état de démence, ni dans un état grave de déséquilibre mental ou de débilité mentale le rendant incapable du contrôle de ses actes ; que son état est actuellement le même et la périculosité évidente.
Les experts semblent avoir été frappés par la propension de Marc DUTROUX à décrire sa jeunesse en des termes de rejet et de manipulations malveillantes ou perverses à son égard et de toute espèce de mauvais coups subis de la part de sa mère ; ce serait exceptionnel de voir un accusé noircir sa mère à ce point. A l’opposé, Marc DUTROUX insiste sur son propre courage, son imagination, sa volonté, son altruisme voire même sa philanthropie à l’égard des plus faibles. Hormis l’élimination de Bernard WEINSTEIN, il élude tous les autres délits et ne dit pas un mot des faits de 1985 ayant conduit à la première grave condamnation, suggérant simplement qu’il n’était pas coupable des faits qui lui étaient reprochés.
Pour le collège d’experts, Marc DUTROUX dispose manifestement d’une intelligence opérationnelle et efficace, s’exprime facilement et démontre qu’il raisonne et s’intéresse à beaucoup de choses. Son attention est aiguë et sa mémoire importante mais sélective quand il s’agit de mettre en évidence les détails le désignant comme une malheureuse victime d’une méchante société.
Les experts ne pensent pas que, malgré l’âge des victimes enlevées, Marc DUTROUX appartienne à la catégorie des pédophiles ; à aucun moment, l’âge des victimes n’a semblé éveiller en lui un quelconque affect ni jouer un rôle particulier, si ce n’est par la plus grande facilité à les kidnapper, les manipuler et les séquestrer. De même Marc DUTROUX s’oppose formellement à ce qu’on le taxe d’homosexualité, la relation de ce type, passagère, selon lui, ayant été purement utilitaire. Chez lui, les règles sociales sont parfaitement connues, mais elles sont refusées comme étant autant de contraintes inacceptables, ou utilisées, mais alors à son profit. Les experts estiment que Marc DUTROUX manipule tout le monde, eux-mêmes y compris. L’examen qu’ils ont fait du dossier INAMI et du dossier du Docteur DUMONT ayant suivi Marc DUTROUX depuis sa libération d’avril 1992 jusqu’à son arrestation d’août 1996, leur démontre que ces experts-là étaient également manipulés.
Le casier judiciaire de Marc DUTROUX mentionne, outre six condamnations à des peines de police pour plusieurs infractions de roulage :
- un mois de prison par le Tribunal Correctionnel de Namur le 20 juin 1979 pour vol ;
- quatre mois de prison par le Tribunal Correctionnel de Charleroi le 3 mars 1988 pour des faits de recel ;
- dix ans de prison pour des faits d’enlèvements, séquestration et viols de mineures d’âge de moins de seize ans et de mineures de plus de seize ans, trois ans de prison pour vol avec violences, et six mois pour d’autres vols par la Cour d’Appel de Mons le 26 avril 1989 ;
cinq ans de prison par la Cour d’Appel de Liège le 6 décembre 2000 pour les faits commis lors de son évasion du palais de Justice de Neufchâteau en avril 1998.

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