1 - Les premières heures...
DUTROUX :: Les faits :: Laetitia Delhez
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1 - Les premières heures...
Le 09/08/1996, vers 19h.45, Laëtitia DELHEZ, âgée de 14 ans et habitant Bertrix, quitte la piscine communale et y laisse ses
amies en leur signalant qu’elle rentre chez elle. Vers 22h.00, sa mère, ne la voyant pas revenir, commence à s’inquiéter. Elle
entreprend les premières recherches dans la famille et dans le village de Bertrix où se déroulent les préparatifs d’une
manifestation sportive devant se dérouler le lendemain. En vain.
Peu après minuit, et donc le 10/08/1996, la gendarmerie de Neufchâteau est appelée par la famille pour constater la disparition
de l’enfant et dresse le P.V. initial 40.09.618/96. Le capitaine BAULARD, actuellement Directeur Judiciaire de l’arrondissement
de Neufchâteau et qui était alors officier de garde au district opérationnel de la gendarmerie de Neufchâteau, est aussitôt
prévenu et après s’être rendu dans les locaux de la brigade de Bertrix, organise d’emblée les premières enquêtes et recherches
parmi la famille et les personnes encore présentes en ville.
Ce même samedi 10/08/1996, vers 9h.00, le capitaine BAULARD avertit le parquet de Neufchâteau de cette disparition qu’il
qualifie d’inquiétante : la mineure d’âge est en effet présentée comme un enfant calme et sage, même si la séparation récente de
ses parents peut l’avoir quelque peu perturbée. La thèse de la fugue, amoureuse ou autre, est dès lors improbable et les
recherches sont reprises dès l’aube avec des moyens accrus.
A 9h.15, le procureur du Roi se présente à la brigade de Bertrix pour y diriger l’enquête. Le capitaine BAULARD, tous les
membres de la brigade de Bertrix disponibles en cette période de congé et des renforts émanant d’autres brigades de
l’arrondissement sont présents sur le terrain pour y effectuer enquêtes et recherches. Des signalements sont diffusés et
l’association « Marc et Corinne », dont une antenne existe à Bertrix, se charge de diffuser d’une manière globale, dans toute la
province, puis dans tout le pays et même à l’étranger, les portraits de Laëtitia et un texte de signalement aussi précis que
possible.
Dès midi, deux membres de la Cellule disparition du B.C.R. de la gendarmerie, un hélicoptère de la gendarmerie, l’équipe de la
P.J. d’Arlon du commissaire ZIMMER ainsi que le laboratoire, sont appelés en renfort et s’installent à Bertrix. La répartition des
tâches est mise en place.
1) Le capitaine BAULARD dirige les recherches sur le terrain où se retrouvent les pompiers, la Croix Rouge et la
protection civile encadrant plusieurs centaines de volontaires recrutés par « Marc et Corinne ». Des maîtres-chiens pisteurs de la
gendarmerie précèdent les rabatteurs ;
2) Le major GUISSARD du Méga-District de Marche-en-Famenne et le commissaire ZIMMER coordonnent quant à
eux les enquêtes gendarmerie et police judiciaire.
Vers 16h.00, le procureur du Roi décide un signalement par voie radiotélévisée et presse écrite et confie l’instruction au juge
d’instruction de garde, Monsieur LANGLOIS.
amies en leur signalant qu’elle rentre chez elle. Vers 22h.00, sa mère, ne la voyant pas revenir, commence à s’inquiéter. Elle
entreprend les premières recherches dans la famille et dans le village de Bertrix où se déroulent les préparatifs d’une
manifestation sportive devant se dérouler le lendemain. En vain.
Peu après minuit, et donc le 10/08/1996, la gendarmerie de Neufchâteau est appelée par la famille pour constater la disparition
de l’enfant et dresse le P.V. initial 40.09.618/96. Le capitaine BAULARD, actuellement Directeur Judiciaire de l’arrondissement
de Neufchâteau et qui était alors officier de garde au district opérationnel de la gendarmerie de Neufchâteau, est aussitôt
prévenu et après s’être rendu dans les locaux de la brigade de Bertrix, organise d’emblée les premières enquêtes et recherches
parmi la famille et les personnes encore présentes en ville.
Ce même samedi 10/08/1996, vers 9h.00, le capitaine BAULARD avertit le parquet de Neufchâteau de cette disparition qu’il
qualifie d’inquiétante : la mineure d’âge est en effet présentée comme un enfant calme et sage, même si la séparation récente de
ses parents peut l’avoir quelque peu perturbée. La thèse de la fugue, amoureuse ou autre, est dès lors improbable et les
recherches sont reprises dès l’aube avec des moyens accrus.
A 9h.15, le procureur du Roi se présente à la brigade de Bertrix pour y diriger l’enquête. Le capitaine BAULARD, tous les
membres de la brigade de Bertrix disponibles en cette période de congé et des renforts émanant d’autres brigades de
l’arrondissement sont présents sur le terrain pour y effectuer enquêtes et recherches. Des signalements sont diffusés et
l’association « Marc et Corinne », dont une antenne existe à Bertrix, se charge de diffuser d’une manière globale, dans toute la
province, puis dans tout le pays et même à l’étranger, les portraits de Laëtitia et un texte de signalement aussi précis que
possible.
Dès midi, deux membres de la Cellule disparition du B.C.R. de la gendarmerie, un hélicoptère de la gendarmerie, l’équipe de la
P.J. d’Arlon du commissaire ZIMMER ainsi que le laboratoire, sont appelés en renfort et s’installent à Bertrix. La répartition des
tâches est mise en place.
1) Le capitaine BAULARD dirige les recherches sur le terrain où se retrouvent les pompiers, la Croix Rouge et la
protection civile encadrant plusieurs centaines de volontaires recrutés par « Marc et Corinne ». Des maîtres-chiens pisteurs de la
gendarmerie précèdent les rabatteurs ;
2) Le major GUISSARD du Méga-District de Marche-en-Famenne et le commissaire ZIMMER coordonnent quant à
eux les enquêtes gendarmerie et police judiciaire.
Vers 16h.00, le procureur du Roi décide un signalement par voie radiotélévisée et presse écrite et confie l’instruction au juge
d’instruction de garde, Monsieur LANGLOIS.
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