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L’enlèvement, le viol et la séquestration de Julie et Mélissa

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L’enlèvement, le viol et la séquestration de Julie et Mélissa Empty L’enlèvement, le viol et la séquestration de Julie et Mélissa

Message  Admin Mar 25 Mar - 10:21

Le 24 juin 1995 vers 17H00, les petites Julie et Mélissa quittent la résidence des parents de Mélissa RUSSO, à Grâce-Hollogne, pour aller se promener dans les environs du pont de l’autoroute de Wallonie situé quelques centaines de mètres derrière ce quartier résidentiel. Leur départ est situé vers 16H55 par Madame Carine COLLET, maman de Mélissa, mais un quart d’heure avant, soit vers 16H40, par sa voisine Madame COLLARD Martine.

A 18H00, elles ne sont toujours pas rentrées. A 19H00, les recherches effectuées par les mamans des deux fillettes s’étant révélées vaines, la gendarmerie locale est prévenue et intervient immédiatement ; le chien pisteur du gendarme JACQUET Paul marque la piste de Julie aux abords du pont de l’autoroute durant les recherches effectuées pendant cette première soirée ; d’autres recherches sont pratiquées le lendemain avec l’appui d’un hélicoptère et dès le lundi matin, 26 juin, l’enquête est confiée par le parquet de Liège à Madame le juge d’instruction DOUTREWE. Pendant plus de quatorze mois, de très nombreuses pistes seront poursuivies et de très nombreux devoirs seront ordonnés ; en vain jusqu’à ce que Marc DUTROUX, le 17 août 1996, avoue avoir séquestré les deux fillettes et indique aux enquêteurs l’endroit de sa propriété où il les a enterrées.

Malgré ces derniers aveux, Marc DUTROUX nie formellement, durant les six années que va durer cette instruction, avoir participé à l’enlèvement des deux petites filles ; il en accuse Michel LELIEVRE et son complice décédé Bernard WEINSTEIN.
Aucun témoin n’affirme avoir vu Marc DUTROUX le 24 juin 1995 à Grâce-Hollogne ; deux témoins seulement affirment formellement l’avoir vu ce jour là, à Ougrée, à quelques kilomètres des lieux de l’enlèvement et quelques cinq heures avant les faits ; il s’agit de Madame BEUGNIER Josiane et sa fille Vanessa RECCHIA alors âgée de neuf ans. Elles avaient toutes deux témoigné dès le 26 juin 1995, deux jours après les faits, mais ce n’est qu’en septembre 1996, après que les médias aient fait paraître la photographie de Marc DUTROUX, qu’elles prétendront reconnaître formellement celui-ci.
Par contre, après avoir nié toute connaissance des faits reprochés et avoués par son mari, Michelle MARTIN, à partir du 26 août 1996, va admettre que Marc DUTROUX lui a révélé, dès le 26 juin 1995, soit le surlendemain des faits, avoir enlevé les deux petites liégeoises avec la complicité de Bernard WEINSTEIN et au moyen d’un véhicule volé que Gérard PINON aurait fait disparaître par la suite. La description des lieux, qui aurait été faite à Michelle MARTIN à l’époque par Marc DUTROUX, paraît ressembler au site de la rue de Fexhe à Grâce-Hollogne, et plus particulièrement à l’endroit où se tenait, le jour des faits, le témoin HENROTTE ; plus tard, en mai 1997, Michelle MARTIN va préciser que Marc DUTROUX lui aurait dit que l’enlèvement s’était passé sans le moindre problème : en se saisissant d’elles, Marc DUTROUX les aurait fait monter à bord de ladite voiture volée, tandis que Bernard WEINSTEIN restait au volant de celle-ci. Le témoin HENROTTE Marie-Louise précise que le jour des faits, le 24 juin 1995 vers 17 heures, elle était à la fenêtre de sa chambre, donnant sur la rue de Fexhe, et qu’elle a vu deux petites filles, sans préciser qu’il s’agissait de Julie et Mélissa, qui marchaient dans cette rue en direction du pont de l’autoroute ; que peu après le passage des filles, elle a vu une voiture, qui circulait dans la même direction, s’arrêter à côté des deux fillettes ; que le conducteur en est sorti, a ouvert la portière arrière gauche et que les filles sont montées à l’arrière de la voiture ; que le conducteur a refermé les portières et que la voiture a redémarré normalement ; ce témoin précise qu’elle ne se souvient d’aucune scène de violence ; elle dira lors de la reconstitution, à plusieurs reprises, qu’il ne s’agissait pas d’un enlèvement. La famille du témoin, et particulièrement V. Francine, B. Jean et S. Olivier vont apporter des précisions à ce témoignage. Les témoins M. Raphaël et

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Message  Admin Mar 25 Mar - 10:21

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D. Nancy auraient croisé les deux petites Julie et Mélissa lorsqu’elles abordaient la rue de Fexhe en direction du pont de l’autoroute, peu avant qu’elles ne passent en face de la fenêtre du témoin HENROTTE ; ces deux témoins n’ont cependant pas remarqué la voiture décrite par le témoin HENROTTE. Le témoin H. Ethel affirme avoir vu, vers 16H30-16H45, deux petites filles accompagnées d’une dame blonde, sur le pont de l’autoroute ; ces petites filles faisaient signe aux conducteurs passant sur l’autoroute. W.Jean, C.I Enio, H. Nicole, les soeurs Odette et Berthe T., sont d’autres témoins, entendus très peu de temps après les faits d ‘enlèvement du 24 juin 1995 dans le cadre de l’instruction de Madame le juge d’instruction DOUTREWE, qui attestent soit de la présence de deux petites filles faisant signe à partir du pont de l’autoroute, soit de la présence d’une voiture suspecte ressemblant plus à celle aperçue par les témoins BEUGNIER et RECCHIA à Ougrée qu’au véhicule décrit par le témoin HENROTTE.
Par la suite, Michelle MARTIN ajoutera que Marc DUTROUX lui a également révélé que cet enlèvement était tout à fait fortuit et non préparé, mais que Bernard WEINSTEIN et lui s’étaient trompés en enlevant ces gamines parce qu’ils s’étaient rendu compte, juste après l’enlèvement, qu’elles étaient trop jeunes.
Contrairement à son mari, Michelle MARTIN estime que Michel LELIEVRE n’a pas participé à l’enlèvement de Julie et Mélissa et qu’il n’avait même pas connaissance de leur présence au domicile de Marc DUTROUX à Marcinelle. Marc DUTROUX maintiendra pourtant jusqu’au bout sa version : ayant mis Michel LELIEVRE au défi de lui ramener une fille, Marc DUTROUX aurait eu la surprise en rentrant chez lui d’y trouver celui-ci et deux petites filles, en fait Julie et Mélissa ; Michel LELIEVRE lui aurait dit avoir commis cet enlèvement avec Bernard WEINSTEIN ; comme elles ne répondaient pas à son attente, il se serait senti piégé et il aurait été forcé de les garder chez lui. A l’appui de sa thèse, figurent les témoignages de D. Henri et C. Véronique qui identifient formellement Michel LELIEVRE comme étant la personne qu’ils ont interpellée sur les lieux des faits, le lendemain de ceux-ci, soit le 25 juin 1995. Michel LELIEVRE affirme qu’à cette époque il ne connaissait pas encore Marc DUTROUX, qu’il ne rencontrera que quelques jours plus tard en juillet 1995, comme l’attesteraient les vérifications faites à partir des témoignages de Michel DIAKOSTAVRIANOS et Y. Ismaël ; par contre les déclarations de Marc DUTROUX et celles que Michelle MARTIN a faites en début d’enquête situeraient cette rencontre bien avant l’enlèvement de Julie et Mélissa le 24 juin 1995, comme semblent le confirmer les témoignages de B. Philippe, M. Eric, D. Laetitia et Z. Alex notamment. Marc DUTROUX est toutefois seul accusé pour cette prévention.
Marc DUTROUX et Michelle MARTIN sont en outre accusés d’avoir séquestré Julie et Mélissa en faisant à leur égard usage de tortures corporelles et qui ont entraîné leur décès. Ils sont tous deux en aveux et reconnaissent les circonstances de la séquestration, même si au début de l’enquête, Michelle MARTIN semble avoir nié puis minimisé sa participation. En effet, dès leur arrivée au domicile de Marc DUTROUX à Marcinelle, et selon les dires mêmes de Marc DUTROUX, Julie et Mélissa n’ont plus été libres de leurs mouvements, même si Marc DUTROUX affirme leur avoir laissé une certaine liberté à l’intérieur de la maison ; elles auraient cependant séjourné la plupart du temps dans la cache aménagée dans la cave de l’immeuble. Le conditionnement des deux petites victimes semble avoir été tel qu’elles s’y rendaient spontanément, selon les dires mêmes de Marc DUTROUX, lorsque quelqu’un d’autre que Marc DUTROUX pénétrait dans la maison ; elles se terraient alors dans la cache en observant le plus grand silence. Elles s’y seraient trouvées notamment lors de la perquisition pratiquée le 13 décembre 1995 par le gendarme MICHAUX et le serrurier L. Alain ; le système de fermeture de cette cache était à ce point ingénieux qu’à cette occasion, et pas d’avantage plus tard lors des perquisitions du 13 août 1996, il n’a été permis de la découvrir.

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Message  Admin Mar 25 Mar - 10:22

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Cette cache a été visitée et décrite tant par les magistrats instructeurs que par les principaux enquêteurs, notamment QUERELLE Léon et PHILIPPART Marcel ; elle a été expertisée par Madame NOVIS, l’architecte expert désignée par le juge d’instruction et par Monsieur GENDARME, l’expert en soudure. Il s’agit d’un réduit aménagé à partir d’une ancienne citerne, haut d’un mètre 65 et large d’un mètre dont la longueur a été divisée en deux parties inégales, séparées l’une de l’autre par une grille métallique : la première d’un mètre 15 servant de sas, et la seconde de deux mètres 15. Cette dernière partie, d’une surface légèrement supérieure à deux mètres carrés, est la pièce dans laquelle les deux petites filles ont séjourné la plus grande partie des neuf mois qu’a duré leur séquestration. Outre une étagère et un téléviseur, les séquestrées disposaient pour dormir d’un sommier de planches sur lequel reposaient deux matelas en mousse peu épais, des couvertures, des draps et des oreillers.
L’aménagement de cette cache a été réalisé, selon les dires mêmes de Marc DUTROUX, par ce dernier et par Bernard WEINSTEIN, celui-ci s’étant plus spécialement occupé des travaux de soudure. Si les travaux d’aménagement avaient débuté bien avant l’enlèvement de Julie et Mélissa, la viabilisation n’aurait pu se terminer que dans les quinze premiers jours de juillet 1995. Michelle MARTIN, qui aurait assisté à cette dernière phase de travaux, n’aurait pris concrètement part qu’a la pose de la peinture de finition ; elle a d’abord contesté cette participation, puis l’a reconnue mais en faisant part des menaces qu’avait proférées Marc DUTROUX à son égard. Pour rappel, elle reconnaît avoir été mise au courant de la présence des deux petites filles à Marcinelle dès le lendemain de leur enlèvement.
La participation de Michelle MARTIN se serait également manifestée depuis le premier jour jusqu’au 6 décembre 1995, date de l’arrestation de Marc DUTROUX, par sa collaboration à l’entretien des deux petites filles séquestrées ; elle aurait notamment préparé les plats que Marc DUTROUX réchauffait au micro-ondes.
En prévision de son arrestation du 6 décembre, Marc DUTROUX affirme avoir remis à son épouse une somme de 230.000FB et lui avoir demandé de s’occuper des deux fillettes séquestrées. Michelle MARTIN, à cette date, s’était installée, avec ses trois enfants, chez sa mère à Waterloo, où elle a reçu de l’aide de la part des assistantes sociales CORDIER Marie-Claude, GREGOIRE Françoise et POUCHAIN Monique. Elle a également rendu à plusieurs reprises visite à Marc DUTROUX incarcéré à la prison de Jamioulx ; pendant cette période, Michelle MARTIN reconnaît qu’elle s’est rendue à plusieurs reprises à Marcinelle, qu’elle y est descendue dans la cave, et qu’elle y aurait notamment entendu les rires des deux gamines. Des témoins confirmeront avoir vu à plusieurs reprises et à cette époque Michelle MARTIN pénétrer dans la maison de Marcinelle : ainsi L. Béatrice, M. Philippe, L. Georgette, P. Richard, P. Olivier, E. Eric, M. Yves et W. Monique, ces deux derniers ayant au moins deux fois accompagné Michelle MARTIN à cette adresse ; les témoins G. Françoise et P. Monique affirment qu’elle s’y rendait tous les matins pour y nourrir les chiens qui avaient été placés dans la maison de Marcinelle à la suite du vol perpétré le 17 janvier 1996. Michelle MARTIN reconnaît qu’au mois de janvier 1996, elle est allée déposer des sacs de provision à l’entrée de la cache ; à cette occasion, la porte de celle-ci se serait détachée et Michelle MARTIN aurait réussi à la reposer contre l’ouverture de la cache ; elle reconnaît en outre que chaque fois qu’elle allait nourrir les chiens, elle bloquait la porte d’accès à la cave, alors qu’elle savait que les petites filles y étaient séquestrées.
Marc DUTROUX affirme que pendant la période durant laquelle il assurait lui-même la garde des deux petites filles séquestrées, c’est-à-dire en dehors de la période de son incarcération à Jamioulx, Julie et Mélissa ne seraient jamais sorties de la maison de Marcinelle ; cette affirmation semble être en contradiction avec le témoignage de Madame F. Hélène, confirmé par celui de C.. Claire ; Madame FILEE affirme en effet avoir vu les deux petites filles, vers le mois d’octobre 1995, à Charleroi, non loin de chez Marc DUTROUX, accompagnées d’un jeune homme qu’elle n’a pu identifier.
Marc DUTROUX affirme que lorsqu’il est rentré chez lui, à Marcinelle, lors de sa sortie de prison le 20 mars 1996, il a découvert Julie et Mélissa mourant de faim dans la cache ; Julie serait morte dans les heures suivantes et Mélissa quelques jours plus tard après qu’il eût tenté de la sauver ; avec l’aide de son épouse, il aurait transporté les deux corps à Sars où il les aurait enterrés à l’endroit où elles furent découvertes. Les autopsies pratiquées en août 1996 par les médecins légistes BEAUTHIER, PRIGNON et ABATI attestent que le décès des deux petites filles est logiquement attribuable à l’évolution prolongée de la cachexie, c’est à dire une dégradation profonde de l’état général liée à la malnutrition ; elles seraient donc mortes de faim et de soif.
Ces trois experts concluent également que les autopsies révèleraient des symptômes de faits de moeurs répétés pour les deux fillettes et des faits de pénétrations sexuelles complètes et répétées par un organe mâle en érection pour Mélissa RUSSO. Ces constatations ne pourraient, selon ces experts, s’expliquer en aucune façon par la putréfaction des corps, ce que nuance fortement l’expert DURIGNON, désigné ultérieurement par le juge d’instruction. Marc DUTROUX, quant à lui se défend d’avoir abusé sexuellement de Julie et Mélissa ; il accuse par contre Bernard WEINSTEIN d’avoir abusé de Mélissa au début de la séquestration. Michelle MARTIN semble accréditer les affirmations de son mari sur ce point.

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