DUTROUX
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Message  Admin Dim 30 Mar - 9:52

Les autres éléments de l’association de malfaiteurs
Michelle MARTIN affirme que, dès sa sortie de prison au printemps 1992, alors qu’il vient de subir sa peine pour les faits d’enlèvements et de viols commis dans les années 80, Marc DUTROUX est animé du ferme désir de recommencer et surtout de ne plus se laisser prendre.
En 1993, les gendarmes de Charleroi perquisitionnent ses maisons et découvrent à Marchienne des travaux importants dans les sous-sols de la maison.
En juin-juillet 1995, les gendarmes PETTENS et BOUVY, de Charleroi, recueillent des informations, notamment de Claude THIRAULT, faisant présumer que Marc DUTROUX enlève des enfants, qu’il séquestre dans des caches aménagées dans ses caves, avant de les envoyer à l’étranger. L’ensemble de ces informations a été synthétisé au dossier d’instruction par l’enquêteur Hervé MARCELLE. L’examen des différents chefs d’accusations, qui vient d’être effectué par le détail, semble révéler quels seraient les résultats de ces préparatifs et de cette détermination qu’aurait eu Marc DUTROUX au cours de la période incriminée. Cet examen a également fourni des indications sur la manière dont les faits pourraient avoir été organisés, sur les rapports ayant existé entre les accusés dans le cadre de ces différents faits, sur l’aide fournie par les uns ou les autres, et sur leur association.
Ainsi, ont déjà été mis en évidence : - le charroi important de véhicules divers et, pour certains, aménagés pour commettre des enlèvements, - une cache indécelable et prête à l’emploi, dès avant les enlèvements, - des quantités importantes de produits pharmaceutiques et de drogues, systématiquement rassemblées pour soit, endormir les victimes, soit persuader un complice à commettre les faits, - des repérages des lieux plusieurs jours avant les enlèvements, - la possibilité de recourir à de faux documents…
Michelle MARTIN a notamment décrit le rôle d’initiateur et la détermination de Marc DUTROUX dans les enlèvements d’enfants ;
il aurait pesé sur la volonté de Michel LELIEVRE pour l’enjoindre de l’accompagner dans sa recherche des victimes et aurait aussi pesé sur la volonté de son épouse pour l’enjoindre par exemple de l’aider dans l’approvisionnement et l’entretien des victimes, dans la construction puis le nettoyage de la cache ; Michel LELIEVRE a précisé que le rôle que Marc DUTROUX lui avait assigné était de l’aider à l’enlèvement des mineures, qu’il était au bas de l’échelle et qu’il ne devait pas en savoir plus, son rôle à lui, Marc DUTROUX, étant de les enlever, de les conditionner pour les personnes qui les avaient commandées et de les livrer . Ce serait aussi l’initiative de Marc DUTROUX d’avoir conduit, en novembre 95, Bernard WEINSTEIN, alors que celui-ci est activement recherché pour la séquestration du 4 novembre et compromettant dans les enlèvements des quatre jeunes filles, chez Michel NIHOUL pour lui promettre un faux passeport qui lui permettrait de s’enfuir.
Le rôle de Michel NIHOUL dans le cadre des autres trafics et principalement dans le cadre du trafic d’ecstasy, semble caractérisé par sa capacité de livraison et de distribution du produit stupéfiant, par l’aura qu’il s’est donnée vis à vis de ses complices en invoquant l’origine policière du produit, et par les menaces qu’il aurait exercées notamment sur Michel LELIEVRE et que celui-ci a dénoncées dès le 28 août 1996. Michelle MARTIN, devant le juge d’instruction CONNEROTTE, décrit l’influence que Michel NIHOUL pouvait avoir sur les autres accusés et le changement d’attitude qu’elle aurait perçu chez Marc DUTROUX lui-même lorsque celui-ci s’est mis à fréquenter régulièrement Michel NIHOUL ; Marc DUTROUX lui aurait dit l’intérêt qu’il pouvait tirer de la fréquentation d’un homme d’une telle influence. Michel NIHOUL a, tout au long de l’instruction, déclaré qu’il n’avait vu Marc DUTROUX qu’à deux ou trois reprises et pour des choses anodines. Outre ce qu’en dit Michelle MARTIN, d’autres témoins attestent que leurs rencontres auraient été soit antérieures à ce que Michel NIHOUL prétend, soit plus fréquentes que ce qu’il affirme, soit beaucoup moins anodines qu’il le laisse paraître ; ainsi, G.Françoise et P. Monique qui ont assisté Michelle MARTIN pendant la détention de Marc DUTROUX ; ainsi également, B. Yves, G. Valérie, P.Victoire et R. Chaha qui habitaient le même immeuble que Michel NIHOUL à Bruxelles ; ainsi encore, M. Nicolo, qui a beaucoup fréquenté Marc DUTROUX, les témoins T. Vasili, V. Arthémise, L. Véronique,V. Patrick ou P. Micheline et encore d’autres témoins plus occasionnels comme M. Hussein et B. Mireille. Des notes manuscrites saisies chez Michel NIHOU semblent également attester que les relations qu’il entretenait avec les autres accusés étaient loin de ne concerner que la problématique de la réparation de son véhicule. Juste avant d’être arrêté en août 1996, Michel NIHOUL donne un dernier coup de téléphone à son ancienne maîtresse N. Maximilienne ; ce que celle-ci en a retenu laisse percevoir que Michel NIHOUL se voulait d’une influence réelle sur le sort des autres accusés en cet instant critique.

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